Incontinence


L’incontinence urinaire touche 3 millions de personnes en France. Si elle est plus rare chez l’homme et souvent secondaire à des traitements chirurgicaux, elle est fréquente chez la femme, a fortiori après plusieurs grossesses.
Cette pathologie entraîne une gêne variable dans la vie de tous les jours, conduisant certaines patientes à restreindre leurs activités sportives et de loisir, mais pouvant devenir, pour d’autres, un fardeau permanent dans les activités les plus anodines.


De nos jours, une prise en charge personnalisée de l’incontinence urinaire permet souvent l’obtention d’excellents résultats. Cela passe par différentes stratégies thérapeutiques comme la rééducation périnéale, des traitements médicamenteux, ou des traitements chirurgicaux (bandelette sous-urétrale TOT, ballons ACT/ProACT, sphincter artificiel).

La pierre angulaire de cette prise en charge est la bonne compréhension du fonctionnement vésico-sphinctérien de la patiente, afin de déterminer avec précision la cause de son incontinence.
Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire (d’effort, par urgenturie, par regorgement…) et toutes les incontinences ne relèvent pas d’un traitement chirurgical.
Ainsi, il appartient à l’urologue de proposer à la patiente un examen clinique et des examens complémentaires pertinents, afin de lui présenter un traitement personnalisé, adapté à son type d’incontinence.

Bandelette Transobturatrice TOT

La bandelette sous-urétrale, technique mise au point par Ulmsten en 1996, a révolutionné le traitement chirurgical de l’incontinence urinaire de la femme. Appelée initialement TVT pour « Tension free Vaginal Tape », la bandelette venait soutenir l’urètre féminin, sans tension, en passant en arrière de la symphyse pubienne.
Ce passage rétropubien se compliquait exceptionnellement d’un passage transvésical de la bandelette.
La bandelette TVT des origines a donc évolué et passe désormais dans le cadre obturateur et non plus en arrière de la symphyse pubienne, limitant le risque de plaie vésicale. C’est donc en toute logique qu’elle a été rebaptisée TOT (Trans Obturator Tape) ou TVTO.
Cette technique allie une simplicité de pose à une efficacité prouvée dans les très nombreuses études publiées depuis. L’intervention est faite sous anesthésie générale au bloc opératoire et dure environ 15 minutes. Il s’agit d’un acte de chirurgie ambulatoire, la patiente regagnant son domicile le soir même.




Bandelette transobturatrice TOT



Malgré les progrès des techniques chirurgicales, aujourd’hui encore, nombreuses sont les femmes qui, pour un sentiment de honte, n’osent parler de leur incontinence ou de leur prolapsus à leur médecin. Nombreuses sont celles qui en souffrent de longues années, avant que ce handicap quotidien ne soit réellement pris en charge.

Des solutions efficaces existent, parlez-en à votre médecin traitant ou à votre urologue.



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